30 avril 2014

Salon : 30 ans de la revue Le Rouge & le Blanc


Le weekend dernier, je me suis rendue au salon organisé par la revue spécialisée Le Rouge et le Blanc à l'occasion de ses 30 ans. Libération lui a d'ailleurs consacré cette semaine un article, que vous pouvez consulter ici pour en savoir plus.

Organisée dans le joli cadre - quoiqu'un peu petit au vu du monde présent ! - de la Cartonnerie, dans le 11ème arrondissement, la dégustation proposait de rencontrer pas moins de 30 jeunes vignerons (la plupart étant âgée de plus ou moins 30 ans) originaires des principales régions viticoles françaises, ainsi que quelques vignerons étrangers, venus notamment de Grèce ou encore d'Autriche.

Ce salon a été pour moi l'occasion de plusieurs jolies découvertes, même si j'aurais aimé pouvoir rencontrer davantage de vignerons - le salon Rue89 des vins se tenant le même jour, il a bien fallu partager la journée en deux et donc faire l'impasse sur une bonne partie des stands !


J'ai notamment beaucoup aimé les champagnes d'Olivier Horiot, un vigneron installé dans l'Aube, au sud est de Troyes et donc à l'extrême sud de la région viticole champenoise. J'ai notamment goûté la cuvée 5 Sens (2009), un brut nature assemblé à partir de 5 cépages : le chardonnay, le pinot noir, le pinot blanc, le pinot meunier et l'arbane. La cuvée Sève - Rosé de Saignée en Barmont m'a aussi beaucoup plu, d'autant plus que la méthode d'élaboration par saignée est relativement rare en Champagne (la plupart des champagnes rosés - du moins la majorité de ceux que j'ai pu goûter jusqu'à présent - sont élaborés suivant la méthode de l'assemblage ; c'est à dire en assemblant des vins blancs et des vins rouges). 

Mon véritable coup de coeur a néanmoins été leur cuvée Sève, un blanc de noirs (2008), ce qui signifie que le champagne a été réalisé en utilisant des raisins noirs, bien qu'il soit "blanc". J'ai trouvé ces champagnes très intéressants, d'autant plus qu'ils sont réalisés de manière à mettre avant tout en valeur leur terroir. Le résultat ? Des champagnes vineux, complexes et originaux.


Autre vigneron champenois présent lors du salon, Adrien Laherte, situé lui juste au sud d'Epernay, à Chavot, officie sur le domaine familial qui a été fondé en 1889. Les vignes sont cultivées suivant le principe de la biodynamie, tout en laissant chaque pied de vigne s'épanouir au mieux sur un sol et dans un espace respectés par le travail de l'homme. Chez ce vigneron, c'est notamment leur blanc de blancs (100% chardonnay) brut nature qui m'a plu, avec sa belle amertume, sa rondeur et sa vivacité en bouche. Autre réussite, leur cuvée Les Empreintes, elle aussi entièrement tournée vers le terroir et l'expression du millésime (ici 2009), qui est composée à 50% de chardonnay et de pinot noir. 


J'ai également énormément apprécié le Crémant de Bourgogne Ste Geneviève du vigneron Julien Guillot (Domaine des vignes du Maynes), un vin élaboré selon la méthode traditionnelle, donc comme un champagne. Le vin a été élevé 10 ans sur lattes, ce qui signifie que la bouteille est, pendant cette durée, restée en cave et a été placée de manière inclinée, tête légèrement vers le bas puis tournée régulièrement sur elle-même durant ces 10 années. Le résultat est bluffant et peut largement concurrencer de nombreux champagnes. Le vin est frais et précis, ses bulles sont très fines, et il rend difficile l'utilisation du crachoir tant il est bon !


Terminons tout de même par un vin non effervescent : le joli chardonnay Jugenberg 2012 du domaine de l'autrichien Markus Altenburger, qui se trouve à l'extrémité est de l'Autriche, tout près de la Hongrie et de la Slovaquie. Le nez de ce vin m'a impressionnée et m'a énormément séduite. En bouche, c'est fin et précis, le vin file droit tout en étant structuré et persistant. Une vraie réussite !

26 avril 2014

Des endroits veggie friendly #2

Continuons la liste des endroits où il est possible de manger autre chose qu'une simple assiette de légumes lorsqu'on est végétarien à Paris, sans se voir demander si l'on ne mange vraiment pas de viande ("même pas du poulet ?") !


Lorsqu'on a la chance de travailler près de la Rue Montorgueil, les possibilités ne manquent pas quand il s'agit de déjeuner. Il y a toutefois des adresses que l'on fréquente plus souvent que d'autres, de celles qui permettent à la pause de midi d'être plus douce et ressourçante qu'à l'accoutumée. Il Tre est de celles-là.

Troisième adresse ouverte par les tenanciers de Little Italy et de Casa Della Pasta, Il Tre propose des recettes italiennes traditionnelles, avec de bons produits et beaucoup de goût. Même si j'opte le plus souvent pour une pizza (l'une de mes grandes passions, à laquelle je compte bien dédier des articles plus régulièrement), ma dernière visite m'a donné pour la première fois l'occasion de goûter à leur pasta. Ici, les Penne Checca, un plat servi tiède et qui se compose, outre les penne, de roquette, de généreux morceaux de mozzarella, de copeaux de parmesan, de tomates et d'un filet d'huile d'olive. La pizza à la scamorza (mozzarella fumée) est elle aussi délicieuse.

De manière générale, la cuisine italienne propose de nombreux plats végétariens, et lorsque les assiettes sont goûteuses, qu'elles sont servies avec le sourire et sans aucun bémol, on ne peut qu'apprécier... Et y retourner !

IL TRE - 3 rue des Petits Carreaux - 75002 Paris



Autre adresse du quartier Montorgueil, j'ai testé récemment le Marie Stuart, un petit restaurant à la déco rétro jusqu'au graphisme du menu (au détriment d'ailleurs de sa lisibilité !), nappes à carreaux rouges incluses. C'était assez inattendu au vu du positionnement très "franco-français" du lieu, mais la carte propose quelques options végétariennes, dont la salade Montorgueil, photographiée ci-dessus, et son camembert rôti au miel, ses potatoes maison et ses crudités. 

L'assiette est assez copieuse, le camembert délicieusement réconfortant, mais une question subsiste : pourquoi les restaurateurs s'entêtent-ils à garnir les assiettes de tomates alors que ce n'est pas la saison, et que ces dernières sont sans goût et farineuses ? Il me semblerait tellement plus simple d'agrémenter la salade verte de légumes un peu plus saisonniers, comme quelques carottes râpées ou de jolies pousses d'épinard. Mais passons, le service est agréable et l'endroit cosy, même si les prix sont un peu élevés à mon sens - je suppose que l'emplacement privilégié a son coût !

LE MARIE STUART - 49 rue Montorgueil - 75002 Paris




Quittons le quartier Montorgueil pour se rendre plus au nord : boulevard du Rochechouart, dans le 18ème arrondissement. Au numéro 124 du boulevard se trouve la Cantine de la Cigale, attenante à la célèbre salle de spectacle d'où elle tient son nom. Une adresse bistronomique qui mise, elle, sur les produits frais et de saison, dans un cadre spacieux et épuré mais décoré avec goût.

En entrée, j'ai goûté les oeufs mayonnaise, l'un des nombreux classiques de la cuisine française revisités par l'enseigne. Le twist ici, outre la très bonne mayonnaise maison, est le petit filet de pesto déposé avec parcimonie sur chaque moitié d'oeuf. Ce qui peut sembler, sur le papier, être une drôle d'idée s'avère finalement à la fois original et bien trouvé. J'ai ensuite opté pour la salade d'asperge, qui est en réalité un plat chaud surmonté de jolies feuilles de mesclun qui cachent une grande variété de légumes dans une sauce tomate bien assaisonnée : asperges, donc, mais aussi petits pois frais, mini-champignons de Paris, fèves... Le tout forme un ensemble cohérent et copieux, et le côté chaud/froid est des plus agréables.

En bref, les portions sont généreuses, les produits frais, le cadre agréable... Une très bonne adresse !

LA CANTINE DE LA CIGALE - 124 boulevard du Rochechouart - 75018 Paris

21 avril 2014

Dégustations à Paris

Cette fin avril sera chargée pour qui aime le vin et souhaite en déguster ! Plusieurs événements qui valent le coup d'oeil sont organisés, voici donc une sélection de dégustations et de soirées liées au vin à ne pas manquer.


Vendredi 25 avril, le vigneron Jeff Coutelou sera présent au Lieu du Vin pour faire découvrir ses nombreuses cuvées. Installé dans le Languedoc, il cultive ses vignes en agriculture biologique depuis 1987, et met un point d'honneur à proposer des vins "vrais", authentiques et plaisants. Cette dégustation sera aussi l'occasion de goûter à un vin servi en balthazar - une bouteille de 12L de vin, soit pas moins de 16 bouteilles "classiques" !


Le lendemain, samedi 26 avril, un autre vigneron sera reçu au Lieu du Vin : Olivier Techer, qui officie au Château Gombaude-Guillot, sur l'appellation Pomerol. La devise de ce vigneron ? Pomerol, terroir, bio. Joli programme ! Déjà titulaire de la certification agrobiologie, le domaine est actuellement en train d'obtenir la certification viticulture biodynamique. Mais au fait, que signifie biodynamie ? Cet article de l'Avis du Vin du Figaro pourra vous éclairer.


Le dimanche 27 avril sera l'occasion de deux dégustations de plus grande ampleur. A la Cartonnerie, dans le 11è arrondissement, la revue spécialisée Le Rouge & Le Blanc fêtera ses 30 ans avec une trentaine de vignerons venus faire déguster leurs vins, originaires de nombreuses régions viticoles en France et à l'étranger (Italie, Grèce, Autriche, Espagne...). La dégustation se tiendra de 11 à 18h, et l'entrée coûte 5€, avec un verre à dégustation offert. Plus d'informations ici.


Dans le même temps, les amateurs de vin se presseront au Salon Rue89 des Vins, "Sous les pavés, la vigne !", qui offrira la possibilité de rencontrer 45 vignerons qui soutiennent une viticulture respectueuse de l'environnement, et une viniculture respectueuse de l'expression du terroir. En marge de ces dégustations, le salon propose de nombreuses rencontres avec des personnalités du monde du vin, comme Ophélie Neiman (MissGlouGlou) qui dédicacera son dernier livre, ainsi que des conférences qui permettront d'illustrer le propos de ces vignerons alternatifs et authentiques. Direction La Bellevilloise (20è arrondissement) pour y participer.


Le salon se tient le dimanche 27 et lundi 28 avril. Le lundi soir, en clôture, vous pourrez vous délecter du nouveau documentaire de Jonathan Nossiter, qui sortira cette année 10 ans après Mondovino : Natural Resistance. Un film qu'il est selon moi vital d'avoir vu ! Cette avant-première présente par ailleurs l'avantage non négligeable de proposer, suite à la projection du film, une dégustation des vins réalisés par les vignerons-protagonistes de celui-ci. Pour plus d'informations, c'est ici !

Et si vous avez besoin d'être convaincu d'assister à ce salon, voici 89 bonnes raisons d'y aller !

13 avril 2014

Livre : Into Wine - Une invitation au plaisir




J'ai lu il y a quelques mois le deuxième livre d'Olivier Magny : "Into Wine - Une invitation au plaisir". L'auteur s'est lancé dans le monde du vin dès ses 24 ans, et a fondé depuis Ô Château, l'un des plus grands bars à vin parisiens (que je n'ai d'ailleurs pas encore testé). Sa démarche est très anglophile (son livre ayant été publié aux Etats-Unis avant d'être traduit en français et publié ici), et son objectif est de décomplexer les consommateurs de vin en les invitant à viser avant tout la recherche du plaisir et du goût.

Si ce livre est loin d'être parfait (j'ai trouvé certaines positions très tranchées et peu justifiées), il a eu le mérite de m'ouvrir encore davantage les yeux sur les problématiques liées à l'agriculture biologique et aux méfaits d'une certaine uniformisation des cultures - même si mon avis n'est pas aussi catégorique que le sien sur ce dernier point.




Là où je rejoins totalement sa position, en revanche, c'est concernant l'ouverture d'esprit qu'un intérêt pour le monde du vin déclenche et entretient. En effet, comme je l'ai dit lors de mon précédent billet, le vin oblige par exemple à remettre à niveau ses connaissances en géographie. Mais aussi en biologie, en chimie ou même en économie !

Par ailleurs, et il le montre très bien, l'appréciation du vin s'inscrit dans un cheminement plus global : celui d'une consommation plus responsable, basée sur l'appréciation de notre héritage culturel, le respect des acteurs de la filière viti-vinicole et évidemment de nos sols, et du terroir. 




Il consacre d'ailleurs une large proportion de son ouvrage à définir la notion de terroir (un mot que de nombreuses langues nous envient), et à donner les clefs nécessaires au lecteur afin de mieux l'appréhender. Olivier Magny montre évidemment que nos terroirs sont en danger, et je dois avouer que les statistiques liées aux pesticides et à la pollution qu'il cite dans le livre m'ont sidérée. Non pas que j'ignorais l'étendue des dégâts, mais son écriture a le mérite d'être extrêmement directe et poignante.

En résumé, un livre qu'il faut selon moi avoir lu, même s'il est certain qu'il ne laissera personne indifférent - dans le sens positif ou négatif du terme.
Par ailleurs, l'ouvrage complète à mon sens très bien le documentaire Natural Resistance de Jonathan Nossiter, qui sortira prochainement en France et dont je compte bien vous reparler !


12 avril 2014

How I got into wine




Hormis un papa féru de Bordeaux et aussi - surtout - de Madiran, j'ai eu peu d'occasion d'approcher le monde du vin hors des repas de famille étant plus jeune. Mais depuis plusieurs mois maintenant, je vais de découverte en découverte et je plonge joyeusement dans cet univers qui me fascine. L'idée que même plusieurs vies ne suffiraient pas à faire le tour du sujet m'émerveille et me pousse à essayer d'en savoir le plus possible. Observer ma progression au fil des mois est à la fois encourageant, et force sans arrêt à la modestie et à la patience. Une belle école de la vie, en somme !




Tout a commencé avec une rencontre : Pauline, qui officie sur le web sur le blog Eyes Wine Open, avec qui j'ai eu la chance de travailler. Elle a su me donner l'envie d'en savoir plus ! Aussitôt cette envie née, je me suis procuré le premier ouvrage d'Ophélie Neiman, alias Miss GlouGlou : "Le vin pour ceux qui n'y connaissent rien". Direction la terrasse d'un café, un verre de vin blanc sur la table : au travail ! Ce livre m'a permis d'apprendre les bases, et il est rédigé de manière si plaisante et décomplexée que j'ai eu du mal à ne pas le lire d'une traite. J'ai ensuite enchaîné sur son deuxième livre, "Le vin c'est pas sorcier", tout en profitant en parallèle des écrits de la prolifique blogosphère du vin, souvent très pédagogues et toujours intéressants.




Et comme lire ne suffit pas (heureusement !), il m'a bien fallu déguster ! Après quelques déconvenues, j'ai eu le bonheur de trouver rapidement le caviste parfait : Philippe Cuq, qui officie au Lieu du Vin, une cave ouverte fin 2013 au pied du métro Père Lachaise, dans le 20ème arrondissement. Il est avide de partager sa passion et se montre toujours bienveillant envers tous ceux qui passent la porte de sa cave. Il organise par ailleurs de manière quasi-hebdomadaire des dégustations lors desquelles il invite les vignerons dont il apprécie le travail, et il a récemment mis en place des cours d'initiation à la dégustation qui offrent un parfait compromis entre pratique et théorie. Un bonheur !




Et maintenant ? Je poursuis mon apprentissage, tranquillement. J'ai découvert l'immense variété des vins blancs (que je buvais peu avant de m'intéresser au vin, étant plus habituée aux rouges très tanniques), avec des coups de coeur réguliers pour les appellations Vouvray et Meursault, je privilégie les vins natures et bio, et je réalise chaque jour que j'ai de graves lacunes en géographie française... auxquelles j'espère remédier bientôt avec des visites dans des vignobles !

Avec ce blog, je souhaite aussi rendre compte de mon apprentissage, pas à pas...





Des endroits veggie friendly


Filakia

Paris n'étant pas (encore) un havre de paix pour les végétariens souhaitant manger dehors, voici une petite liste de mes endroits préférés proposant une ou plusieurs options sans viande ni poisson.

On commence dans le 2ème arrondissement avec Filakia, une adresse fraîchement ouverte qui sert des souvlàkis - des sandwiches d'inspiration grecque dans une logique street food. L'option végétarienne est tout simplement délicieuse, même si je n'ai pas encore déterminé le secret de fabrication des "falafels" hyper aériens, légers et savoureux qui garnissent le sandwich. A cela s'ajoutent des crudités et des tomates confites, ainsi qu'une sauce blanche légèrement relevée. Les sides sont très bons aussi, notamment les frites maison. Les pommes de terre confites au citron sont apparemment à tester, mais je résiste malheureusement rarement à des frites de qualité !
FILAKIA - 9 rue Mandar - 75002 Paris


East Side Burgers

Pour continuer dans l'esprit fast food, les végétariens parisiens connaissent bien East Side Burgers, l'un des pionniers du genre. Ici, on se délecte de hot dogs et de burgers tous végétariens (certains sont aussi disponibles en version vegan). L'équipe réalise souvent des burgers en édition limitée conçus avec des artistes de passage en concert à Paris - le prochain, créé par Beat Assailant et disponible les 25 et 26 avril prochain, promet d'être fabuleux ! Rendez-vous sur leur page Facebook pour suivre leur actualité chargée !
EAST SIDE BURGERS - 60 boulevard Voltaire - 75011 Paris


The Grilled Cheese Factory

On poursuit côté fast food (décidément !), avec The Grilled Cheese Factory, une adresse dédiée au fameux sandwich américain à base de fromage fondu entre deux toasts grillés. Ici, plusieurs options végétariennes sont disponibles, et notamment la version aux macaroni & cheese, absolument décadente. L'enseigne surfe sur la vague (le tsunami, même) du fast food aux influences US, et même si ce n'est pas très original, c'est toujours agréable de pouvoir profiter de recettes régressives et pas très légères ! On y retrouve aussi un bon cheesecake aux Oreo, réalisé par Rachel's Cakes et également disponible dans plusieurs restaurants parisiens.
THE GRILLED CHEESE FACTORY - 9 rue Jacques Coeur - 75004 Paris


Privé de Dessert

Histoire de monter un peu en gamme, une autre adresse testée une seule fois mais qui a été un véritable coup de coeur : Privé de Dessert. Comme son nom ne l'indique pas, ce restaurant situé dans le quartier que l'on surnomme désormais SoPi (South Pigalle) propose une carte constituée intégralement de desserts réinterprétés en version salée - hormis pour les vrais desserts, évidemment. La carte propose plusieurs choix pour les végétariens, comme le millefeuille à la burrata et aux tomates cerises confites en entrée, et le clafoutis et le burger façon Saint Honoré accompagné de ses frites-churros en plat. Un endroit qui vaut le détour et qui est doté d'une jolie carte des vins, ce qui est toujours un plus !
PRIVE DE DESSERT - 4 rue Lallier - 75009 Paris


Le Bistrot du Coin

Enfin, je me dois de mentionner le bien nommé Bistrot du Coin, qui se trouve à l'angle de l'avenue Ledru-Rollin et de la rue de Charenton dans le 12ème. J'avais en effet la chance d'habiter jusqu'à récemment à quelques pas de ce restaurant, et sa tartine au chèvre et aux légumes grillés servie avec frites et salade me manque terriblement ! Une solution parfaite pour se rassasier largement avec une assiette qui contient quasiment l'ensemble de mes aliments préférés, le tout pour 10€ à peine dans une ambiance familiale et agréable.
LE BISTROT DU COIN - 73 avenue Ledru-Rollin - 75012 Paris


Dîner du Club Les Fossettes


Les deux acteurs de la soirée : 
Miss Vicky Wine & Chef Malonga


Le mois dernier, j'ai eu la chance de participer pour la première fois à un évènement organisé par Les Fossettes : un superbe dîner dans un appartement situé à Ménilmontant qui fut l'occasion de très belles rencontres et de souvenirs impérissables.


L'entrée : asperges, yaourt et fraise, 
servis avec le Bordeaux rosé de Vicky Wine


Les Fossettes est le nom d'un "club des talents du vin, de la gastronomie et du tourisme gourmand", qui est exclusivement féminin et a été créé par Pauline Versace et Séverine Tremellat.


Feuilles de manioc hâchées, émulsion de lait à la citronnelle
servies avec du bissap 


Nous avons pu déguster la cuisine raffinée et fusion de Dieuveil, alias Chef Malonga qui a officié en Allemagne avant de poser ses valises à Paris et de participer à l'émission Top Chef. L'occasion pour moi de lui dire quelques mots en allemand afin de le remercier d'avoir si gentiment adapté les plats de la soirée à mon régime végétarien.


Le dessert : sorbet au chocolat, fraise
et plein d'autres bonnes choses dans une explosion de 
textures et de saveurs exotiques


Avec ces plats colorés, pleins de saveurs et toujours surprenants, Vicky (Miss Vicky Wine) a proposé des accords en nous présentant les différents vins de sa gamme - qu'il s'agisse du Fleurie réalisé par son papa ou des vins qu'elle a sélectionnés au fil du temps et qu'elle s'occupe désormais de commercialiser.

En bref, une expérience qu'il me tarde de réitérer !

Merci aux Fossettes pour leur accueil et leur gentillesse - j'ai été impressionnée de me retrouver au milieu de vous toutes !